Après avoir mis l’accent sur la publication d’un article d’archives consacré à Chesterton (voir Ici et Là), nous revenons à la présentation de The Man Who Knew Too Much and Other Stories (débutée Ici), livre paru en Angleterre en 1922. Publiées à l’origine dans The Cassell’s Magazine et Storyteller, les nouvelles rassemblées dans ce livre associent intrigues policières et idées politiques de l’auteur.
The Man Who Knew Too Much and Other Stories a connu une traduction en langue française seulement en 1984 avec la parution de ce recueil aux éditions de l’Age d’Homme (Lausanne, Suisse) sous le titre : L’Homme qui en savait trop. La traduction est signée Marie-Odile Fortier-Masek et le livre comprend 176 pages. Le sommaire est le suivant :
Comme on peut ainsi s’en apercevoir, le recueil anglais n’a pas été traduit dans son intégralité dans cette version en langue française. Plus exactement, il s’agit d’une traduction de « The Man Who Knew Too Much » sans les « Other Stories » que sont :
– The Trees of Pride
– The Garden of Smoke
– The Five of Swords
– The Tower of Trahison
Ces « autres histoires » ont cependant bénéficié de traduction en français.
The Trees of Pride est disponible dans la collection du Promeneur/Le Cabinet des lettrés chez Gallimard sous le titre Les Arbres d’orgueil (voir Ici). Traduit par Lionel Leforestier, ce livre est disponible depuis 2009. L'histoire se trouve également sous le titre Les Arbres de l'orgueil, dans une autre traduction, signée cette fois Gérard Joulié et disponible à l'Age d'Homme dans le beau volume intitulé : La fin de la sagesse et autres contes extravagants (voir Là).
The Garden of Smoke a connu une première publication dans le petit volume édité par la collection Marginalia chez Glénat en 1977, sous le titre La tour de la trahison. La traduction est signée Marc Eichenbaum-Voline. La même traduction a été reprise pour la publication de ce volume sous le titre Le Jardin enfumé publié par L’Arbre vengeur en 2007 (voir Ici). Seul l’ordre des histoires a changé, mais ce recueil regroupe les mêmes nouvelles que le volume publié par Glénat.
Aussi bien dans le volume de L’Arbre Vengeur que dans celui de chez Glénat ont trouve les deux autres histoires qui constituaient les « Other Stories » de l’édition anglaise. À savoir, La Tour de la Trahison, traduction de « The Tower of Trahison » et « The Five of Swords », traduit sous le titre « Le Cinq de Pique » dans l’édition Glénat et « Le Cinq d’épée » dans l’édition de L’Arbre vengeur. Mais « The Five of Swords » est disponbile également dans une traduction signée Lionel Leforestier, publié sous le titre « Le cinq d’épée » dans le volume Le Meurtre des Piliers Blancs et autres textes, de la collection du Promeneur/Le Cabinet des lettrés chez Gallimard, en 2009 (voir Là).
Dans ce même volume on trouve traduit l’une des histoires qui constituent le deuxième chapitres de L’Homme qui en avait trop : « The Vanishing Prince ». Cette nouvelle a pour titre « Le Prince qui disparaît » alors qu’il est traduit dans le volume de l’Age d’Homme par « Le Prince de l’évasion ».
Enfin, The Tower of Trahison, The Five of Swords et The Garden of Smoke ont été traduites par Gérard Joulié dans le volume de l'Age d'Homme intitulé La Fin de la sagesse, respectivement sous les titres : La tour de la trahison, Le cinq d'épées et Le jardin de fumée.
Pour donner une petite idée de ce livre, voici la première page de L'Homme qui en savait trop dans la traduction de Marie-Odile Fortier-Masek :
Une précision pour finir. L’Homme qui en savait trop de G.K. Chesterton n’a rien à voir avec les films éponymes d’Alfred Hitchcock.
Pour la petite histoire, une vente de la première édition anglaise de ce livre chez Christie’s estimait le prix du volume entre 400 et 600 dollars américains. Il a été emporté à 777 dollars.