18 juillet 2008
5
18
/07
/juillet
/2008
07:53
Une nouvelle fois, la bande dessinée salue Chesterton. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une adaptation d’un livre de GKC comme dans le cas de La Croix bleue (voir ICI), mais d’une mention de notre auteur en exergue d’un nouvel opus de Neil Gaiman.
C

Déjà avec Chaucer nous sommes un peu en Chestertonie. Mais Cecil McKinley nous en dit davantage encore sur la place de Chesterton chez Neil Gaiman : « "Pour toi et moi, et tous les hommes de courage, mon frère", psalmodia Wayne, "on versera du bon vin à l’auberge Au Bout des Mondes". Cet extrait du Napoléon de Notting Hill de Gilbert Keith Chesterton mis en exergue de l’album montre encore une fois à quel point Gaiman a été profondément impressionné et influencé par ce grand auteur britannique encore trop souvent mésestimé. Un indice supplémentaire pour mieux comprendre ce qui constitue et pétrit l’univers de ce scénariste devenu star mais resté un doux rêveur à la simplicité confondante. Bref, lisez, lisez, lisez Sandman, sans modération, et plongez dans un univers qui ne ressemble à nul autre pareil. Incontournable ! Indispensable ! ».
Pour lire l’intégralité de cet article : ICI

Il ne cache pas pas qu’au début il n’a pas saisi l’allégorie religieuse (un terme que n’aurait pas aimé C.S. Lewis) que l’on trouve dans Les Chroniques de Narnia. C’est à partir de 12 ans qu’il saisit certains parallèles.


C’est dans la même bibliothèque scolaire où il avait trouvé Le Seigneur des anneaux que Neil Gaiman fit la connaissance avec Chesterton. Le premier ouvrage lu fut le recueil de toutes les histoires du father Brown. Malgré les autres auteurs découverts alors, Chesterton aura pour Neil Gaiman une place particulière et jouera un rôle similaire à celui qu’avait joué C.S. Lewis. Il a aimé les phrases de Chesterton et la joie qui les habitaient. Father Brown sera le lien avec les autres ouvrages de Chesterton que lira Neil Gaiman : Le Napoléon de Notting hill (son roman d’anticipation préféré et qui a influencé l’un de ses romans, Neverwhere), Le Nommé Jeudi (qu’il voit comme le prototype de toutes les histoires d’espionnage) et enfin L’Auberge volante. Neil Gaiman déclare aimé aussi, à divers degrés, les essais et les poèmes de Chesterton.
C’est donc par Lewis, Tolkien et Chesterton qu’il est devenu lui-même un écrivain.