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Chesterton dans l'abécédaire de Gérard Leclerc

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Le journaliste et essayiste Gérard Leclerc vient de publier un recueil de ses chroniques à Radio Notre-Dame sous le titre : Abécédaire du temps présent, chroniques de la modernité ambiante.

Nous avions le souvenir qu’il en avait consacré une à G.K. Chesterton lors de la première table-ronde que nous avions organisée au Collège des Bernardins. C’est donc avec une certaine curiosité que nous avons voulu vérifier si Gérard Leclerc avait conservé cette chronique dans son abécédaire.

Banco ! Chesterton est bien présent et la lecture de cette chronique que nous avions entendue nous a montré combien Gérard Leclerc, qui ne se « revendique que d’être un lecteur de base de Chesterton, tout à fait naïf », était allé au cœur d’une dimension essentielle de l’écrivain anglais. Voici, en effet, ce qu’il écrit :

 

Chesterton nous ouvre à une dimension inédite de la pensée, de l’art et de la littérature qui est celle de l’humour. L’humour associé au fantastique, parce que l’humour ne serait jamais apparu à la surface de la terre s’il n’avait eu cette mission révélatrice de faire émerger ce qu’il y a d’étonnant, d’incroyablement lumineux ici-bas. Grâce au ciel, nous avons l’incomparable Chesterton pour nous tirer de notre sérieux funèbre et accéder à ce que nous sommes profondément qui ne peut être saisi que dans le sourire illuminant la Création.

 

On ne saurait mieux dire…

 

Il faut évidemment lire le reste de cette chronique ainsi que les autres qui sont rassemblées, au rythme de l’alphabet, dans ce livre. Leclerc, chroniqueur profondément honnête, cultivé et ouvert, a le talent de provoquer notre intelligence, même quand nous ne partageons pas toutes ses analyses.

bayard

 

Sur Chesterton, Gérard Leclerc nous apprend aussi autre chose :

« C’est enfant que je lus la première fois l’écrivain, dans les colonnes d’un journal pour enfant qui s’appelait Bayard (…). Les aventures du père Brown, détective du bon Dieu, s’adressaient à nous, public enfantin, qui les lisions avec passion. »

 

En cette année où nous allons consacrer notre table-ronde annuelle au centenaire du Father Brown (au centre Bernanos) ce détail historique sur la publication des histoires du prêtre-détective dans Bayard est un renseignement utile. Et nous donnes l’occasion de lancer un appel : qui pourrait nous en dire plus ? 

 


 

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P
<br /> <br /> Il est réconfortant de voir des intellectuels libres faire référence à un auteur qui est il me semble, tout à fait d'actualité.<br /> <br /> <br /> <br />
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