En 1979 paraissait aux éditions des Belles Lettres, en collaboration avec les Annales littéraires de l’Université de Besançon le Catalogue de la bibliothèque de Paul Claudel. À plusieurs reprises, nous avons évoqué sur ce blogue les rapports et les liens entre G.K. Chesterton et Paul Claudel. Il était donc intéressant de voir quels livres de Chesterton possédait le grand poète français.
Le Catalogue en question est celui de la bibliothèque de Brangues et la bibliothèque de l’appartement du boulevard Lannes y a été ajoutée. Cet inventaire (qui a peut-être été complété depuis, à nos lecteurs de nous le préciser) avait été réalisé par Maryze Bazaud, avec la collaboration de Claudine Lang et de Marianne Malicet.
La bibliothèque de Paul Claudel comprenait 13 ouvrages de G.K. Chesterton, soit en version anglaise, soit en traduction française. Cinq livres sont en anglais.
Il s’agit de l’Autobiography de Chesterton (dans l’édition américaine de 1936. Plusieurs passages sont soulignés par Claudel.), de The Innocence of Father Brown (dans l’édition Tauchnitz de 1911) ; de Poetry (dans le collection « The Augustan Books of Modern Poetry, Ernest Benn, ss date) ; de The Thing, why I am a catholic ( dans l’édition américaine Dood, Mead & Co de 1930) et de What’s wrong with the Wordl (dans l’édition Tauchnitz de 1910).
Les traductions françaises comportent Hérétiques (Plon 1930) ; L’Homme éternel (Plon, 1927) ; Le Napoléon de Nothing Hill (NRF, 1912) ; Le Nommé Jeudi, un cauchemar (NRF, 1911) ; Poèmes choisis (Cahiers des Poètes catholiques, 1938) ; Saint François d’Assise (Plon, 1925) ; Saint Thomas d’Aquin (Plon, 1935) et Supervivant (Desclée de Brouwer, 1915).
Tous les livres sont découpés, plusieurs sont dédicacés par les traducteurs et plusieurs sont surlignées ou annotés.
On trouve également un livre de Mary Webb, The Golden arrow (Jonathan Cape, 1934) qui comprend une introduction par G.K. Chesterton.