Voilà un petit moment que ce blogue n’a pas été alimenté. L’actualité chestertonienne revient cependant avec la parution dans Famille Chrétienne d’un portrait d’une page du Père Ian Boyd, fondateur et Président du Chesterton Institute for Faith & Culture. L’article fait mention, en passant, du dernier colloque consacré à Chesterton à Paris, le 14 octobre dernier. Il présente ainsi celui dont il « tire » le portrait :
« Prêtre catholique et universitaire canadien, il est depuis 1974 à la tête d’un institut universitaire consacré à cet auteur anglais, et édite tous les ans une revue annuelle (en fait, trois à quatre numéros par an dans sa version anglaise, ndlr), désormais disponible en français (c’est cette version qui est annuelle, ndlr). Figure emblématique de la presse écrite outre-Manche, Chesterton a en effet marqué toute la vie du Père Boyd. (…) Devenu jeune lecteur, Ian Boyd se familiarise toujours davantage avec les écrits chestertoniens. C’est vers cette époque, à l’âge de 15 ans, que l’adolescent pense devenir prêtre. Une vocation largement inspirée par le personnage littéraire du Père Brown qui, à sa manière, « représente l’Église ».
Le dernier numéro de Books, l’actualité par les livres du monde consacre une colonne au « prince des paradoxes » en rapportant les propos de la journaliste argentine Alicia Plante dans le quotidien Pagina 12, à l’occasion de la traduction en espagnol du roman L’Auberge volante. « Gilbert Keith Chesterton fut “l’un des maîtres à penser du XXe siècle”, estime Alicia Plante. “Un véritable poids lourds”, pourrait-on dire, par sa corpulence (140 kilos) autant que par son œuvre, qui compte une centaine de livres. » Books est disponible dans les kiosques.
Enfin signalons L’Homme Nouveau qui annonce la parution de L’Église et la conversion de Chesterton. Mais nous en reparlerons, bien sûr.