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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 09:32

 

Tonquédec-GKCLa philosophie d'un humoriste. C'est sous ce titre que le Père de Tonquédec, membre de la célèbre Compagnie de Jésus, fondée par saint Ignace de Loyola, aborde la pensée de G.K. Chesterton dans le premier chapitre du livre qu'il lui consacre en 1920, G.K. Chesterton, ses idées et son caractère.

À l'époque, le sujet de cette étude est vivant, et bien vivant. Journaliste, poète et auteur de plusieurs romans et essais, il s'est fait connaître du public anglais par son style surprenant, ses idées peu conformes à l'air du siècle, mais également par ses études littéraires. Il séduit, mais il agace aussi. Les Français, qui le découvrent à travers les premières traductions, sont le plus souvent déconcertés tout en étant attirés. Le Père de Tonquédec n'échappe ni à cette fascination ni à cette interrogation. Mais, en lui, le philosophe thomiste voit le service que l'humour de l'écrivain anglais peut rendre à la défense de la foi catholique, à condition d'y mettre certains limites. 

Nous continuons (voir ici et ) ci-dessous la publication d'extraits du premier chapitre du livre du jésuite. Le dernier extrait que nous avons publié se terminait par cette phrase : « Personne ne doit se mêler d'employer le mot "progrès" ». Nous publions maintenant la suite : 


 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 11:13

Nous avons récemment commencé la publication d'extraits du livre du Père Joseph de Tonquédec, Chesterton, ses idées et son caractère, première étude française d'ampleur sur le sujet, parue en 1920. Après la reproduction de l'introduction, nos lecteurs trouveront ci-dessous les premiers extraits du premier chapitre intitulée, La philosophie d'un humoriste

 

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:26

Tonquédec-GKC

 

L’une des premières et des principales études consacrées en France à G.K. Chesterton a été publiée par le R.P. Joseph de Tonquédec de la Compagnie de Jésus. Cette longue analyse a d’abord paru dans Les Études, revue des pères Jésuites, dans trois numéros successifs du 20 avril, 5 mai et 20 mai 1920. Ces articles ont été ensuite rassemblés dans un livre intitulé G.K. Chesterton, ses idées et son caractère, publié la même année par La Nouvelle Librairie nationale, maison d’édition proche de l’Action française. Comme l’auteur le laisse entendre à la page 9 de ce livre, son étude a été écrite ou a commencé à être écrite fin 1919.

Nous nous proposons de reproduire plusieurs extraits de ce livre, aujourd’hui complètement épuisé et qui n’a jamais été réédité. Son intérêt réside dans le caractère systématique qu’a voulu donner le Père de Tonquédec à son étude. Il envisage son sujet sous plusieurs angles, même s’il ne manque pas de préciser qu’il n’a pas lu l’intégralité des livres de Chesterton, se contentant principalement de trois sources : Heretics, Orthodoxy et The Ball and The Cross, trois ouvrages alors introuvables en français et que le Révérend Père a donc lu dans leur version anglaise. Il signale malgré tout que plusieurs ouvrages de Chesterton ont été édités à cette époque en France, mais peut-être les considère-t-il comme mineurs.

C’est principalement en théologien que le Père de Tonquédec aborde l’œuvre de l’écrivain anglais, essayant de le situer dans le cadre d’une philosophie particulière et dans les débats religieux de l’époque. Contrairement à beaucoup de ses contemporains, le Père de Tonquédec prend Chesterton au sérieux et perçoit derrière la fantaisie et l'humour, la présence d'une véritable philosophie. Mais il est visiblement déconcerté par son sujet, même s’il éprouve une réelle sympathie envers lui, voire une certaine fascination. 

Et c’est justement ce qui est intéressant de découvrir aujourd’hui dans la lecture du jésuite, la façon et la manière dont les contemporains de Chesterton le percevaient alors même que son parcours n’était pas achevé et sa pensée, arrêtée. Outre la qualité et les limites de son étude, le Père de Tonquédec est un témoin de cette fascination pour Chesterton, du vivant même de l’auteur, sans que le jésuite ait pu avoir toutes les clefs nécessaires pour bien saisir la complexité de cette âme et de cette pensée.

Un mot rapide sur le Père de Tonquédec. Né le 27 décembre 1927 à Morlaix, il était titulaire d’un doctorat de philosophie (1899) et d’un autre en théologie (1905). Il a d’ailleurs enseigné la philosophie à Tours de 1899 à 1901. Il fut également l’exorciste officiel du diocèse de Paris de 1924 à 1962, année de sa mort. Adversaire de Maurice Blondel, il fut aussi un auteur reconnu et on lui doit, outre son livre sur Chesterton :

– L'œuvre de Paul Claudel (1927).

– La Crititique de la Connaissance, (1929)

– La critique de la connaissance (1929).

– Philosophie bergsonienne (1936).

– Les maladies nerveuses ou mentales et les manifestations diaboliques (1938).

– Introduction à l'étude du Merveilleux et du Miracle (1938).

– La philosophie de la nature (1956)

– Léonce de Grandmaison et Joseph de Tonquédec, La Théosophie et l’Anthroposophie (1938)

Nous reproduisons ci-dessous l’introduction à son livre sur Chesterton. Cet ouvrage, outre cette introduction, comprend quatre chapitres : 

I– La philosophie d'un humoriste

II– Une manière de prendre la vie

III– L'Art

IV– La Religion

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 20:15

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Il a été admiré par Chesterton et J.R.R. Tolkien. Il a profondément influencé C.S. Lewis, le créateur du monde de Narnia. Né en 1824, décédé en 1905, George MacDonald est un auteur peu connu du public français. Pasteur, il fut aussi l’un des précurseurs de la littérature fantastique, encourageant notamment Lewis Caroll à publier son Alice au pays des merveilles.

 

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L’un de ses ouvrages les plus célèbres, La Princesse légère, vient d’être publié en langue française aux éditions suisses Raphaël, avec des illustrations de Maurice Sendak. Le même éditeur réédite aussi La Clef d’or, toujours avec des illustrations de Maurice Sendak et une postface de W.A. Auden qui l’admirait profondément. Dans ce texte, Auden donne ce conseil à propos des contes :

 

Un conte comme La Clef d’or, d’autre part, exige du lecteur un abandon total ; aussi longtemps qu’il est dans le monde du conte, il ne doit pas y en avoir d’autre pour lui.

 

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Au chapitre XI de Surpris par la joie, son autobiographie spirituelle, C.S. Lewis raconte comment il se mit à lire lors d’un voyage en train, Phantastes, a faerie Romance de MacDonald, ce qui eut pour premier résultat qu’il ne vit pas le voyage passer. Mais surtout, écrit Lewis :

 

Cette nuit-là mon imagination fut, en un certain sens, baptisée ; pour le reste de ma personne, il fallut naturellement plus de temps.

 

Lewis en fait aussi un des personnages de son livre, Le Grand Divorce, entre le ciel et la terre.

 

De son côté, Chesterton a été influencé par MacDonald et notamment par la lecture, alors qu’il était enfant, de La princesse et le Gobelin. Dans la préface qu’il a donnée à la biographie de MacDonald écrite par son fils, Chesterton n’hésite pas dire que ce livre a changé sa vision des choses et qu’il comptait son auteur comme l’un des trois ou quatre plus grands hommes du XIXe siècle. Il a d’ailleurs présidé en 1924 la célébration du centenaire de George MacDonald.

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 15:32

 

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Le 14 juin 1936, Chesterton laissait au moins un orphelin : le Father Brown. Désormais, le célèbre petit détective, dont la gloire restait intacte, allait errer seul, dans un monde de plus en plus fou. Comme nous l’avons montré à plusieurs reprises, ici même sur ce blog, la presse française salua comme il se doit la disparition de l’écrivain anglais. Le journal La Croix n’était pas en reste.


Mais un mois après la disparition de l’auteur d’Hérétiques et d’Orthodoxie, le quotidien catholique revenait sur le sujet, en s’intéressant à Chesterton et au… Father Brown,  travers l’article que nous publions ci-dessous, dans le cadre de la préparation à la Table-Ronde qui se tiendra mardi 11 octobre à l’Espace Bernanos à Paris (19h00 à 21h30, entrée libre) pour le centenaire du prêtre-détective.


Vous n’avez pas encore signalé votre venue ? Rien n’est perdu. En lisant jusqu’au bout cet article, vous trouverez toutes les indications nécessaires. Mais, si vous êtes autant pressé que nous de nous signaler votre participation à cette soirée, il suffit de cliquer sur le lien suivant : amis.de.chesterton@free.fr

 

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L'auteur de cet article est un certain Jean Richard qui n'a pas poussé étrangement son travail d'investigation jusqu'en France. Il se demande, en effet, en 1936, si les enquêtes du Father Brown ont été publiées en France. Généreusement, il indique un endroit parisien (les lecteurs de province ont dû apprécier) où l'on peut se procurer les éditions… anglaises de ces histoires. Or, le premier recueil des enquêtes du Père Brown en français fut publié en 1914 aux éditions Perrin sous le titre L'Abbé Brown, puis republié en 1919 (la Première Guerre mondiale étant achevée) aux mêmes éditions sous le titre La Clairvoyance du Père Brown. Les autres recueils furent également publiés. 

On le voit, il y a beaucoup de choses à apprendre concernant ce petit prêtre-détective. C'est ce que nous vous proposons le mardi 11 octobre, avec le programme suivant : 

 

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Rendez-vous donc le mardi 11 octobre à l’auditorium Saint-Matthias de l’Espace Georges Bernanos (4, rue du Havre – 75009 Paris – Métro Saint-Lazare ou Havre-Caumartin) de 19h00 à 21h30.

Grâce à l’amabilité et à la collaboration de l’Espace Bernanos l’entrée est gratuite.

 

Même si cette année, pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous vous informons plus tardivement que les années précédentes,nous vous serions obligés de nous indiquer à l’adresse de l’association des Amis de Chesterton (amis.de.chesterton@free.fr) si vous pensez venir. Si vous préférez, vous pouvez nous laisser un mot au numéro de téléphone suivant : 01 53 68 99 72. 

 

Nous vous attendons avec impatience le mardi 11 octobre prochain !

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 17:30

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Il y a soixante-quinze ans, le 14 juin 1936, décédait G.K. Chesterton. Sur ce blog, nous avons déjà consacré plusieurs posts à la couverture de cet événement par la presse quotidienne de l’époque, du Figaro à l’Humanité en passant par La Croix.

Voici l’information telle qu’elle fut annoncée dans les colonnes du Temps (en gros l'équivalent du Monde d'aujourd'hui), dans son numéro du mardi 16 juin 1936 (n° 27313).

 

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On remarquera la petite erreur concernant la date de sa conversion au catholicisme. Ce n'est pas pendant la guerre (la Première Guerre mondiale) que Chesterton se convertit, mais aux lendemains de celle-ci, en 1922 exactement. 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 10:15

Après avoir publié (Ici et ) le portrait que donnait de Chesterton Jean-Louis de La Verdonie dans La Revue d'Apologétique de novembre 1934 nous reproduisons ci-dessous celui qu'il offrait, dans le même article, d'Hilaire Belloc. 

 

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 10:11

Nous avons commencé hier à publier l'article de Jean-Louis de La Verdonie, publié  dans La Revue d’Apologétique de novembre 1934. En voilà la suite. 

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 10:01

 

Les hasards d’une recherche m’ont conduit à ce texte de Jean-Louis de La Verdonie, publié sous forme d’article dans La Revue d’Apologétique de novembre 1934. Partant du fait que le pape Pie XI venait de nommer G.K. Chesterton et à Hilaire Belloc dans l’Ordre (pontifical) de Saint-Grégoire-le-Grand, l’auteur proposait un portrait croisé de deux écrivains. Je reproduis ci-dessous les passages concernant G.K. Chesterton, les faisant suivre ensuite de ceux concernant Hilaire Belloc. Je souligne juste que dans l’article d’origine l’auteur évoque d’abord Belloc pour conclure sur Chesterton.

 

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 06:56

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En 1979 paraissait aux éditions des Belles Lettres, en collaboration avec les Annales littéraires de l’Université de Besançon le Catalogue de la bibliothèque de Paul Claudel. À plusieurs reprises, nous avons évoqué sur ce blogue les rapports et les liens entre G.K. Chesterton et Paul Claudel. Il était donc intéressant de voir quels livres de Chesterton possédait le grand poète français.

Le Catalogue en question est celui de la bibliothèque de Brangues et la bibliothèque de l’appartement du boulevard Lannes y a été ajoutée. Cet inventaire (qui a peut-être été complété depuis, à nos lecteurs de nous le préciser) avait été réalisé par Maryze Bazaud, avec la collaboration de Claudine Lang et de Marianne Malicet.

La bibliothèque de Paul Claudel comprenait 13 ouvrages de G.K. Chesterton, soit en version anglaise, soit en traduction française. Cinq livres sont en anglais.

Il s’agit de l’Autobiography de Chesterton (dans l’édition américaine de 1936. Plusieurs passages sont soulignés par Claudel.), de The Innocence of Father Brown (dans l’édition Tauchnitz de 1911) ; de Poetry (dans le collection « The Augustan Books of Modern Poetry, Ernest Benn, ss date) ; de The Thing, why I am a catholic ( dans l’édition américaine Dood, Mead & Co de 1930) et de What’s wrong with the Wordl (dans l’édition Tauchnitz de 1910).

Les traductions françaises comportent Hérétiques (Plon 1930) ; L’Homme éternel (Plon, 1927) ; Le Napoléon de Nothing Hill (NRF, 1912) ; Le Nommé Jeudi, un cauchemar (NRF, 1911) ; Poèmes choisis (Cahiers des Poètes catholiques, 1938) ; Saint François d’Assise (Plon, 1925) ; Saint Thomas d’Aquin (Plon, 1935) et Supervivant (Desclée de Brouwer, 1915).

Tous les livres sont découpés, plusieurs sont dédicacés par les traducteurs et plusieurs sont surlignées ou annotés.

On trouve également un livre de Mary Webb, The Golden arrow (Jonathan Cape, 1934) qui comprend une introduction par G.K. Chesterton.

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