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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 00:28
Dans son numéro 625, de mai 2009, la revue Lectures françaises, revue mensuelle de la politique française, fondée en 1957, évoque longuement le Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste (éditions de l'Homme Nouveau) de Chesterton. Signé Jérôme Séguin, l'article n'hésite pas à parler "d'événement" et prend soin de l'expliquer avec précision. Voici donc quelques extraits de cet article qu'il faut absolument aller lire en intégralité (Pour ce procurer Lectures françaises voir ICI ).








« Décidément Gilbert Keith Chesterton est en train de conforter sa place au sein du cercle très restreint des meilleurs écrivains catholiques du XXe siècle. Et pourtant qui l'eut dit à l'époque des premières années de sa carrière de journaliste britannique à la fin du XIXe siècle ! Né en 1874, il exprima ses premières tendances chrétiennes en 1908 et fut baptisé dans l'Église catholique en 1922. Dès lors il n'écrivit plus que pour l'apologie de sa religion jusqu'à sa mort en 1936. En cette année 2009 (pendant laquelle on fête le 135e anniversaire de sa naissance), vient de paraître un de ses livres traduit pour la première fois en français : Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste.
C'est un événement, car il s'agit d'un très grand ouvrage de réflexions politiques (ce qui est rare chez Chesterton) en même temps qu'un livre visionnaire dans lequel on découvre des propos écrits il y a plus de 80 ans sans y trouver rien de “vieilli” ! En effet, il y est fait allusion à la crise de l'environnement, la faillite des banques, la destruction de l'agriculture et la perversité du système de la grande distribution !
La thèse de Chesterton est d'établit les fondations sur lesquelles doit être bâtie une société réellement humaine, respectant la famille en tant que cellule-mère de tout l'organisme social et la propriété privée qu'il faut préserver tout autant du totalitarisme collectiviste que du capitalisme “bling-bling” qui ne profite qu'a une caste très restreinte de privilégiés. Cette propriété privée, ainsi définie, est la seule entité capable d'assurer la liberté des familles.
Nous avons été frappés par la pertinence du chapitre intitulé De certains aspects du grand commerce (…). C'est étonnant on croirait que ces pages ont été écrites pour aujourd'hui. (…) C'est à lire et à méditer de toute urgence.  »

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