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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 06:13

Dans sa chronique de l’hebdomadaire Rivarol (30 avril 2010), P.-L. Moulenc a décidé d’évoquer le « Plaisir d’humour ». Comment, avec un tel thème ne pas parler de G.K. Chesterton ?

Le chroniqueur n’a pas manqué ce rendez-vous et il présente À bâtons rompus, le recueil d’articles de Chesterton édité par les éditions de l’Age d’Homme. Ce recueil prend place dans la collection dernière née de ces éditions, intitulée « Le Revizor ». À la lecture de ces articles, P.-L. Moulenc estime que l’on se trouve face au « goût du paradoxe développé jusque dans ses ultimes conséquences ». Mais sa remarque va plus loin et offre l’occasion d’une nouvelle comparaison avec un auteur français : « Encore cet absurde et le comique qui en découle ne sont-ils pas exempts d’une véritable sagesse. En quoi le chroniqueur manifeste une parenté d’esprit avec notre Alexandre Vialatte. L’un et l’autre portent sur notre époque et sur la société un regard dépourvu d’indulgence ».

P.-L. Moulenc en profite également pour revenir sur le Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste qu’il qualifie « d’ouvrage prémonitoire ». Sa conclusion ? « Au fur et à mesure de sa traduction en français, on commence à mesurer que Chesterton fut bien l’un des écrivains majeurs de la première moitié du siècle dernier. Et que son œuvre, qu’elle relève de la fiction ou de la littérature d’idées, se caractérise par une constante originalité. »

 

Nous en sommes bien d’accord… 

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