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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 09:42

Un magazine entièrement et uniquement consacré à Chesterton, est-ce que cela existe ? Est-ce, tout simplement, possible ? Disons, imaginable ?

Un magazine qui, de l’éditorial aux critiques de livres en passant par le courrier des lecteurs et des reportages, parlerait principalement de G.K.C, sans donner l’impression de vraiment en faire trop ?

Oui, c’est possible ! Ce magazine, je l’ai rencontré. Son nom ? Gilbert Magazine, édité par la puissante American Chesterton Society qui ferait pâlir d’envie bien des associations littéraires. Gilbert Magazine fait beaucoup plus que de traiter de Chesterton. Il aborde nombre de sujets à la lumière de la pensée et de l’esprit de G.K.C. Cela donne un journal unique en son genre, absolument passionnant.

 

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Le maître-d’œuvre de cette affaire s’appelle Dale Ahlquist, (ci-dessus) président de l’Americain Chesterton Society et fin connaisseur de l’écrivain. À l’aide d’une vingtaine de collaborateurs, il publie ce journal passionnant que tous auront intérêt à lire.

 

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Le dernier numéro vient de me parvenir. Dans le courrier des lecteurs, j’ai remarqué une lettre d’Aidan Mackey, l’un des plus grands chestertoniens au monde, qui se montre un lecteur attentif de Gilbert Magazine. Dans cette lettre, il précise les liens entre Chesterton et Charles Williams (ci-dessus). Celui-ci est peu connu en France. Né en 1886, décédé en 1945, ce fut un poète, un romancier et un théologien du groupe des Inklings, petit groupe informel réunissant J.R.R. Tolkien, C.S. Lewis, Warren Lewis et Hugo Dyson. Mackey nous apprend la collaboration de Charles Williams au G.K. 's Weekly et un admirateur du talent de poète de Chesterton.

 

 

 

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Dale Ahlquist, lui, consacre tout un article (deux pages) à Eric Gill, sculpteur de la pierre tombale de G.K.C, et comme lui fervent du distributisme, fondateur de la communauté des artistes de Ditchling, à l‘origine d’un type de caractères typographique et collaborateur du G.K.'s Weekly. Dale Ahlquist ne cache pas qu'Eric Gill fut, en fait, un pervers sexuel comme l’a révélé son dernier biographe en s’appuyant sur son Journal. Cet aspect était inconnu de Chesterton. Comme l’écrit Dale Ahlquist, « Gill et Chesterton étaient amis, et ils étaient réunis dans la même foi catholique et dans les mêmes idées économiques. Gill était un ardent distributiste, le fondateur d’une communauté distributiste, et du mouvement Art and Crafts. C’était aussi un contributeur rélgieur au G.K’s Weekly ». Il nous apprend que les deux hommes ne partageaient cependant pas le même avis sur l’art.

Un mot pour finir : on trouve évidemment dans Gilbert Magazine de nombreux extraits de textes de Chesterton.

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commentaires

R
<br /> <br /> Bonne continuation<br /> <br /> <br /> <br />
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