Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 10:19
Une nouvelle biographie consacrée à Chesterton vient de sortir en Grande-Bretagne, chez Oxford University press, l’éditeur de la célèbre université. Signée William Oddie, elle s’intitule « Chesterton and the romance of Orthodoxy ». Elle s’attache à explorer la période qui va de 1874, année de naissance de Chesterton, à 1908, année de la parution d’Orthodoxie. Cette étude a déjà été saluée par les spécialistes anglo-saxons de Chesterton et nous ne manquerons pas d’y revenir plus en détail.

Autre parution, le numéro automne/hivers de The Chesterton Review. Plus de 400 pages (oui, vous avez bien lu) consacrées à Chesterton et à la sphère qui s’y rattache, avec bien sûr des critiques de livres et de films, le commentaire d’informations pouvant intéresser les amoureux de Chesterton ainsi qu’ne forte partie consacrée aux échanges avec les lecteurs. Plusieurs articles sont mis en avant. D’abord pour nous Français, la publication de textes de Charles Péguy, le Father Ian Boyd, directeur de la revue, étant aussi un passionné de l’écrivain français. On peut y lire également des études consacrées à Orthodoxie, au Nommé Jeudi ainsi qu’à la crise financière. Il s’agit d’une revue internationale, publiée en anglais. Il existe aussi une version espagnole.
Signalons, à ce sujet, que The Chesterton Institute, qui édite la revue, a changé de site Internet, lui donnant un nouvel aspect et une nouvelle configuration. Un site à visiter à l'adresse suivante : http://www.auth.shu.edu/catholic-mission/chesterton-index.cfm

Enfin, signalons que nos cousins du Canada s’intéressent aussi à Chesterton. J’ai déjà parlé ici de Georges Allaire, fin connaisseur de l’écrivain et son traducteur en langue française. Le Devoir, quotidien de Montréal, vient de publier dans son édition de fin de semaine, samedi 17 et dimanche 18 janvier, un article signé Gilles Archambault
et consacré aux enquêtes du Père Brown. En voici un extrait :
« Chesterton est un ironiste de haut vol. Il décrit avec force détails une atmosphère, y insère une intrigue dont la solution fournie par le père Brown découle toujours d'un raisonnement imparable. La plupart du temps, l'ecclésiastique n'apparaît qu'en fin de course. L'auteur n'en a pas parlé, à peine l'a-t-il mentionné. Et le fin mot du mystère découle invariablement de l'observation. «Pour ce qui est de l'évocation de la sauvagerie manifeste de la grande cité, le roman policier est manifestement son Iliade. Personne n'aura manqué de remarquer que le héros, ou le détective, traverse Londres avec quelque chose de la solitude et de la liberté d'un prince de conte de fées...» Cet extrait du toujours même plaidoyer, tout éclairant qu'il est, ne s'adresse qu'aux néophytes. Les autres ont déjà fait leur miel de ces nouvelles dans lesquelles le prêtre irlandais à l'allure lourdaude mais au cerveau si opérant apparaît vite comme l'illustration même de la sympathie. D'autant que Chesterton sait décrire une situation, se livrer à une crique sociale en multipliant les traits les plus fins et les plus acérés. »
Pour lire l’intégralité de l’article : ICI.

Partager cet article

Repost0

commentaires