17 janvier 2009
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Signalons, à ce sujet, que The Chesterton Institute, qui édite la revue, a changé de site Internet, lui donnant un nouvel aspect et une nouvelle configuration. Un site à visiter à l'adresse suivante : http://www.auth.shu.edu/catholic-mission/chesterton-index.cfm
Enfin, signalons que nos cousins du Canada s’intéressent aussi à Chesterton. J’ai déjà parlé ici de Georges Allaire, fin connaisseur de l’écrivain et son traducteur en langue française. Le Devoir, quotidien de Montréal, vient de publier dans son édition de fin de semaine, samedi 17 et dimanche 18 janvier, un article signé Gilles Archambault et consacré aux enquêtes du Père Brown. En voici un extrait :
« Chesterton est un ironiste de haut vol. Il décrit avec force détails une atmosphère, y insère une intrigue dont la solution fournie par le père Brown découle toujours d'un raisonnement imparable. La plupart du temps, l'ecclésiastique n'apparaît qu'en fin de course. L'auteur n'en a pas parlé, à peine l'a-t-il mentionné. Et le fin mot du mystère découle invariablement de l'observation. «Pour ce qui est de l'évocation de la sauvagerie manifeste de la grande cité, le roman policier est manifestement son Iliade. Personne n'aura manqué de remarquer que le héros, ou le détective, traverse Londres avec quelque chose de la solitude et de la liberté d'un prince de conte de fées...» Cet extrait du toujours même plaidoyer, tout éclairant qu'il est, ne s'adresse qu'aux néophytes. Les autres ont déjà fait leur miel de ces nouvelles dans lesquelles le prêtre irlandais à l'allure lourdaude mais au cerveau si opérant apparaît vite comme l'illustration même de la sympathie. D'autant que Chesterton sait décrire une situation, se livrer à une crique sociale en multipliant les traits les plus fins et les plus acérés. »
Pour lire l’intégralité de l’article : ICI.