Ouvrant par hasard Le vocabulaire de saint Thomas d’Aquin paru aux éditions Ellipses, nous avons eu le plaisir d’y voir mentionné Chesterton. L’auteur de ce petit livre, très utile quant au but qu’il poursuit, est Michel Nodé-Langlois, ancien élève de l’École Normale Supérieure (ENS), Agrégé de philosophie et professeur en Première supérieure (CPGE) au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse. Dans son introduction, il écrit notamment ceci :
« Pour s’acheminer vers une pénétration approfondie de la pensée de saint Thomas, on ne peut que recommander, dans la surabondante littérature qu’elle a suscitée, quelques titres dignes d’être classiques : de Gilbert Keith Chesterton, Saint Thomas du Créateur (Dominique Martin Morin) ; de Marie-Dominique Chenu, Saint Thomas d’Aquin et la théologie (Seuil) ; d’Étienne Gilson, L’Esprit de la philosophie médiévale et Le Thomisme (Vrin) ; de Jacques Maritain, de belles études dans De Bergson à Thomas d’Aquin (Hartmann) ; de Otto Hermann Pesch, Thomas d’Aquin, grandeur et limites de la théologie médiévale (Cerf) ».
Avez-vous remarqué ? Chesterton est le seul non spécialiste de cette impressionnante liste à être cité. Et en première ligne ! Une bonne nouvelle, non ?