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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:55

Image-3-copie-9.pngUn nouveau livre signé de Chesterton vient de sortir : A bâtons rompus. Édité par les éditions de l’Age d’Homme, il forme le numéro deux de la toute nouvelle collection « Revizor ». But de cette collection : « corriger la platitude de la lecture contemporaine ».

A bâtons rompus est un recueil d’articles, présenté ainsi sur le site de l’éditeur : « Un ensemble d’articles du grand écrivain anglais, le “prince du paradoxe”, sur les sujets les plus divers, écrits dans l’esprit caustique que les lecteurs de ses romans lui connaissent bien. »

Ce livre, annoncé pour mars prochain, est donc déjà disponible et vous pouvez le commander au prix de 15€ auprès de l’éditeur (ICI). Il comprend 270 pages. La traduction a été assurée par Maurice Le Péchoux. Nous vous en dirons davantage très prochainement.




Deux grands rendez-vous avec Chesterton sont encore à venir dans les mois prochains :

– l’édition dans une traduction nouvelle d’Hérétiques et Orthodoxie aux éditions Climats ;

– l’édition d’un inédit politique aux éditions de l’Homme Nouveau : Utopie des usuriers.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:04


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Le dernier numéro de la Chesterton Review, publication éditée par le Chesterton Institute, vient de paraître. Ce numéro double (3 & 4, Fall/Winter 2009) est, comme d’habitude, très riche et comporte pas moins de 440 pages.
On y trouvera notamment des textes de Chesterton sur Dickens, mais également des textes de Maurice Baring, le grand ami de GKC, d’Hilaire Belloc, son compagnon d’arme et… de Charles Péguy. Il s’agit du poème La Nuit, publié dans sa traduction anglaise et dans le texte original français.
Nombre d’autres articles forment ce numéro. Signalons notamment les interventions lors du colloque sur le distributisme qui s’est tenu à Oxford en juillet dernier (dont l’intervention de Philippe Maxence, publiée ici dans sa version anglaise) ainsi que les interventions en langue anglaise de la table-ronde qui s’est déroulée à Paris en octobre dernier.

Dans son éditorial, le Father Ian Boyd annonce d’ailleurs une parution en langue française d’un numéro spécial de la Chesterton Review, qui reprendra l’intégralité des communications du 15 octobre dernier à Paris.

Nous ne pouvons qu’encourager tous les passionnés de Chesterton à se procurer et à s’abonner à la Chesterton Review. L’Association des Amis de Chesterton dispose de quelques numéros à vendre dont les sommaires peuvent être communiqués sur demande. 

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 14:22

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Sur l’excellent site Causeur d’Élisabeth Lévy (ICI), Basile de Koch, qu’il est inutile de présenter, consacre un article enflammé à Chesterton, en abordant ce continent par le biais de l’hypothétique canonisation de l’écrivain. Comme d’habitude, c’est enlevé, souvent bien vu, avec un côté vivant que l’on aimerait pouvoir imiter.

Pourtant, et au risque de déplaire une nouvelle fois à ceux qui n’ont pas apprécié quand nous avons relevé les erreurs de citations d’Éric Zemmour (ICI), Basile de Koch est allé un peu vite en besogne. Disons-le tout de suite, on ne lui en veut pas des petites erreurs de détail que nous avons décelées dans cette déclaration d’amour. À titre d’exemple, nous n’en citerons que deux, en vous invitant surtout à passer au-dessus de celles-ci pour lire ce qui constitue un bel hommage revigorant.

Pourtant, en bon Gaulois que nous sommes, nous aimons rendre à César ce qui est César. Après seulement, nous pouvons boire à la santé de nos héros et de nos amours. Donc, ce n’est pas le Chesterton Institute qui a organisé le colloque du 4 juillet dernier (voir ICI) intitulé « The Holiness of G.K.Chesterton ». L’organisateur est la Chesterton society d’Angleterre () qui retrouve une nouvelle vigueur sous l’impulsion de son président, William Oddie, auteur du dernier ouvrage important consacré à Chesterton (, et ). Il se trouve que le Father Boyd, président du Chesterton Institute, que nous interrogions en octobre dernier sur le sujet, ne se montre pas très enthousiaste pour cette histoire de canonisation. Il n’a rien contre la sainteté en général ni contre les saints, mais il craint qu’en élevant l’auteur d’Orthodoxie sur les autels, on le coupe de nombre de lecteurs potentiels. Paradoxalement, il risquerait en devenant un saint officiel de perdre de sa force apologétique.

Autre petite erreur : non Le Défenseur n’a pas été « publié la même année qu’Hérétiques ». Hérétiques (ICI, , et ) date de 1905 et le recueil d’essais Le Défenseur lui est antérieur de plusieurs années puisqu’il apparaît dans les rayons des librairies de Grande-Bretagne en 1901. Après deux recueils de poésie parus en 1900, Le Défenseur (ICI) qui rassemble des articles parus dans The Speaker est le premier livre en prose de Gilbert Keith Chesterton.

Voici au passage deux petites erreurs relevées. Ce qui nous rend d’autant plus libres pour dire combien nous sommes heureux de voir un site comme Causeur évoquer notre écrivain et le rendre aussi vivant sous la plume déjantée de Basile de Koch. Saluons le courage de celui-ci qui, en note, rend aussi hommage en passant à Hilaire Belloc, puissamment honni par tous les biens-pensants. Disons-lui aussi que nous avons aimé certaines fulgurances, comme cette chute finale : « Admettons-le une fois pour toutes en souriant : quelque chose ici-bas nous dépasse ! “Et si les plus vieilles étoiles n’étaient que les étincelles d’un feu de joie allumé par un enfant ?” ». À la manière de Chesterton, qui lui aussi se trompait dans les dates et qui inventait les citations ou les recomposait à sa manière, Basile de Koch a percé intuitivement le secret de GKC : « Journaliste, essayiste et romancier, “confesseur de la Foi” et auteur de polars, Chesterton fut d’abord, dans toutes ces entreprises, un incomparable théoricien mais aussi praticien du Rire (contrairement à l’ami Bergson, qui rit quand il se brûle) ». Il annonce (Basile, pas Gilbert) qu’il reviendra sur le sujet. Nous l’attendons avec impatience.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 14:05
Gilbert-mag.JPGLe dernier numéro de Gilbert Magazine vient de paraître. Ce journal, édité par l’American Chesterton Society, est à chaque numéro une véritable réussite et mérite d’être connu au-delà des frontières américaines.
Conçu comme un magazine avec ses rubriques habituelles, il traite de l’actualité sous l’angle chestertonien et donne à celui-ci une nouvelle vie en relayant sa pensée par rapport aux questions contemporaines. L’art, le cinéma, la politique, les livres, la musique, tout y passe.
Dans son éditorial, « The trouble with Catholic Social Teaching », Dale Ahlquist se penche sur la dernière encyclique sociale du Souverain Pontife et s’interroge sur les réactions qu’engendre la parole de l’Église en le matière. Il présente la totalité de l’enseignment social de l’Église, qui ne se limite ni aux questions morales (entendez de morale sexuelle), ni aux questions de justice sociale (entendez l’aide aux pauvres). Elle englobe tout cela car elle entend s’intéresser à toutes les questions humaines.
Mais ce numéro est principalement consacré à la sortie d’un nouveau DVD mettant en scène une histoire du Father Brown : « The Honour of Israel Gow ». L’équipe qui a joué et réalisé ce DVD a d’ailleurs été présenté lors de l’annuel G.K. Chesterton Conférence de 2009 qui a eu lieu cet été à Seattle University. On en trouve également un compte-rendu dans ce numéro décidément très riche. Et qui nous fait rêver nous autres Français…
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:57
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Le 8 janvier dernier, The Catholic Herald (ici) a rendu un vibrant hommage à l’un des plus grands chestertoniens de la planète : Aidan Mackey. On peut lire sur le site du journal anglais le portrait de cet homme qui n’a cessé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale de se dévouer à la cause de Chesterton, faisant connaître l’homme et l’œuvre, et travaillant également dans le domaine de la politique, en fondant la Distributist Association à Manchester en 1948. Il n’allait d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il a fondé également The Chesterton Study Centre dans les années 1970 et qu’il a participé à la fondation de la Chesterton Society.
Image 1-copie-7Mackey a écrit lui-même plusieurs ouvrages sur Chesterton, dont le dernier en date devrait paraître ces jours-ci chez IHS Press : The Last of the Realists: G.K. Chesterton, His Life & His Work, A distributist biography. Mackey en signe l’introduction. Dans le même ordre d’idées, il a publié une petite brochure : G.K. Chesterton: A Prophet for the Twenty-First Century, préfacé par Dale Ahlquist, président de l’American Chesterton Society.
Image-3-copie-8.pngAujourd’hui Mackey est pour le monde chestertonien une mémoire vivante, le lien entre deux époques, celle de Chesterton et la nôtre. Pour la petite histoire, sa femme prétend qu’il l’a épousée parce qu’elle possédait un ouvrage de Chesterton qu’il n’avait pas (alors). Il ne dément pas complétement…
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 05:18
Le dernier numéro de La Nef publie une recension de Philippe Maxence consacrée au Robert Browning de Chesterton, récemment édité par les éditions Le Bruit du temps (voir ICI). On peut trouver toutes les informations nécessaires sur La Nef, en allant visiter son site. Et l'on peut découvrir le beau travail du Bruit du temps, en se rendant également sur son site. C'est un éditeur courageux qu'il faut soutenir.



Browning
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 09:11

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Un très sympathique blogue, Café Royal, consacre toute une notice de présentation à Chesterton et termine sa présentation sur ces mots : « un homme et une pensée à découvrir ou à redécouvrir. » Nous en sommes bien d’accords et nous remercions le signataire de ce billet d’avoir indiqué l’adresse de notre blogue qui travaille justement dans ce sens.

Dans son article, Le Muscadin cite cette phrase de Chesterton tirée d’un article paru dans The Illustrated London News, le 19 avril 1924 :

« Le monde, s’est divisé en progressistes et conservateurs. L’affaire des progressistes est de continuer à commettre des erreurs, celle des conservateurs, est d’éviter que les erreurs, ne soient corrigées ».

Conclusion de notre blogueur : « Cette parole, prononcée il y a quatre-vingt-six ans, est d’une étonnante actualité. »

On pourra lire le reste de cette présentation en se rendant au Café Royal. Une destination plutôt agréable. Et un café, un !

 

 

 

Etes-vous adhérent à l’Association des Amis de Chesterton ? Si ce n’est pas encore le cas, rejoignez nous vite ! Entreprendre cette aventure, c’est permettre que l’œuvre de Chesterton soit mieux connue en France ; c’est recevoir un bulletin trimestriel et un Cahier annuel, composés d’inédits de l’écrivain et d’études diverses ; c’est participer à l’édition d’inédits de Chesterton en langue française ; c’est enfin profiter de facilités pour se procurer des ouvrages de Chesterton. N’hésitez plus ! Pour plus d’informations, une adresse électronique (amis.de.chesterton@free.fr) et un numéro de téléphone (01 53 68 99 72).

 

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 05:55
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Nous avons évoqué hier (ici) la parution, sous forme de brochure, dans un tirage limité à 550 exemplaires, d'une édition anglaise mais en langue française, de La Barbarie de Berlin de Chesterton. Grâce à Aidan Mackey, chestertonien universellement connu, nous avons la chance d'en posséder un exemplaire (photo ci-dessus). Nous reproduisons ci-dessous le texte de la première page de ce livre de Chesterton :

 

« À moins que nous ne soyons tous des fous, il y a, derrière l'affaire la plus ahurissante, une histoire raisonnable; et si nous sommes tous des fous, la folie dans ce cas n'existe nulle part. Si je mets le feu à une maison, j'éclaire les faiblesses de mes voisins aussi bien que les miennes. Il se peut par exemple que le maître de la maison ait péri dans le feu parce qu'il était ivre ; il se peut que la maîtresse de la maison ait été brûlée parce qu'elle était avare, ou qu'elle sort morte en marchandant les frais d'un appareil de sauvetage. Toujours est-il qu'ils ont vraiment péri, parce que j'ai mis le feu à la maison. Voilà le fond de l'affaire. Les simples faits de l'histoire de la conflagration européenne actuelle sont tout aussi faciles à raconter.

 

Avant de passer à l'examen des causes profondes qui font de cette guerre la plus sincère de toutes les guerres de l'histoire humaine, il est aussi facile de répondre à la question : – comment est-il arrivé que l'Angleterre y soit mêlée, – qu'à ceux qui demandent pourquoi un homme est tombé dans un puits, ou  pourquoi il a manqué à un rendez-vous. Les simples faits ne sont pas la vérité tout entière. Mais les faits sont les faits, et dans ce cas ils sont peu nombreux et très simples. La Prusse, la France, et l'Angleterre avaient toutes promis de ne pas envahir la Belgique. La Prusse nous proposa de lui permettre d'envahir la Belgique, parce que c'était là le chemin le plus sûr pour envahir la France. Mais la Prusse promit que si elle pénétrait de force en Belgique, en manquant à sa parole et à la nôtre, elle se contenterait de pénétrer, mais ne pillerait point. En d'autres termes, en même temps qu'elle nous offrait un gage de bonne foi pour l'avenir, elle nous proposait une violation de la foi jurée pour le présent. Ceux qui s'intéressent aux origines des choses humaines, peuvent se rapporter à ce vieil écrivain anglais de l'époque de la reine Victoria, qui composa le dernier et le plus sobre de ses essais historiques sur Frédéric le Grand, fondateur de cette politique invariable de la Prusse. Après avoir dit comment Frédéric faillit à l'obligation qu'il avait signée au profit de Marie-Thérèse, il décrit ensuite comment le roi de Prusse essaya de tout réparer au moyen d'une promesse qui n'était, qu'une insulte. “Si elle (Marie-Thérèse) consentait à, lui céder la Silésie,” dit-il, “il la protégerait contre toute autre puissance qui essaierait de lui enlever quelque autre de ses possessions" »



Etes-vous adhérent à l’Association des Amis de Chesterton ? Si ce n’est pas encore le cas, rejoignez nous vite ! Entreprendre cette aventure, c’est permettre que l’œuvre de Chesterton soit mieux connue en France ; c’est recevoir un bulletin trimestriel et un Cahier annuel, composés d’inédits de l’écrivain et d’études diverses ; c’est participer à l’édition d’inédits de Chesterton en langue française ; c’est enfin profiter de facilités pour se procurer des ouvrages de Chesterton. N’hésitez plus ! Pour plus d’informations, une adresse électronique (amis.de.chesterton@free.fr) et un numéro de téléphone (01 53 68 99 72).
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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 07:00

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Après avoir présenté la parution anglaise de La Barbarie de Berlin (ICI), un mot sur l’édition française. Le livre paraît en 1915 aux éditions de La Nouvelle Revue française, dans une traduction d’Isabelle Rivière. C’est un petit volume de 148 pages.
Avec le texte de La Barbarie de Berlin, l’éditeur français a proposé un essai plus court, Lettres à un vieux garibaldien qui débute par une citation de Swinburne : « Italie, par deux fois tu as fait entendre ta voix ; et l’époque est avide de l’entendre une troisième fois ».

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Lettres à un vieux garibaldien a été publié en janvier 1915, à Londres, par Methuen & Co. 1915, c’est l’année de l’entrée en guerre de l’Italie qui devient l’allié de l’Angleterre et de la France. Les « lettres » de Chesterton, on s’en doute, vise à convaincre les Italiens d’entrer dans la guerre. Il s’agit d’articles parus initialement dans le Daily news.


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L’équivalent du volume français – c’est-à-dire un livre regroupant La Barbarie de Berlin et les Lettres à vieux garibaldien – paraît en 1915 en Angleterre sous le titre The Appetite of tyranny, qui est en fait le titre du troisième chapitre de La Barbarie de Berlin.


Pour la petite histoire, deux petits faits concernant La Barbarie de Berlin.

1°) il existe une autre version française de La Barbarie de Berlin (seule, sans les Lettres) qui a été publiée à Londres même et imprimé par Eyre and Spottiswoode, Ltd. Cette brochure a été tirée à 550 exemplaires seulement. Il n’y a pas d’indication du traducteur ni de date. Il reste des anglicismes, dans les noms propres par exemple : Gorki devenant ainsi Gorky ou Dostoïevski devenant Dostoieffsky.

2°) La Barbarie de Berlin et Lettres à un vieux garibaldien ont été réédité, sous la marque Gallimard, en 1944, au Canada, sous l’égide des Éditions Variétés. Il s’agissait à ce moment-là de lutter contre l’Allemagne nazie. Selon L’Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, sous la direction de Jacques Michon (éditions Fides), « De 1941 à 1949, la maison fait paraître plus de mille titres dont la grande majorité sont des reproductions de livres européens. Claude Hurtubise qualifiera plus tard cette société de véritable “entreprise de photocopies”. Si la remarque est exagérée puisque Variétés lance aussi une centaine de nouveautés canadiennes, il n’en demeure pas moins que la maison se consacre essentiellement, aux dires mêmes de la direction, à la diffusion du livre français. Dans sa période la plus faste, de 1943 à 1946, Variétés sort plus de deux titres par semaine et faire imprimer plus d’un million d’exemplaires par année ». Toujours selon les mêmes auteurs, « Variétés réédite ainsi les œuvres des meilleurs auteurs de la NRF » – c’est le cas du Chesterton. « Conformément à la réglementation canadienne, explique-t-il, ces ouvrages sont des copies exactes des éditions parisiennes, la raison sociale de Variétés ne figurant sur la quatrième de couverture qu’à titre de distributeur ».

 

 

 


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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 18:26
Nous republions ici la Lettre d'information n° 13 envoyée aux inscrits à notre lettre de diffusion, en raison d'un « bug » qui s'est passé. En effet, les abonnés ont visiblement reçu une Lettre tronquée, dans laquelle n'apparaît qu'une partie du message de fin et qui est un appel à adhérer à l'Association des Amis de Chesterton. Ils pourront voir ci-dessous que notre propos était plus large. Nous prions nos lecteurs et amis de bien vouloir pardonner cette erreur, dont nous ne sommes pas responsables. Il devient de plus en plus difficile de se servir de l'outil proposé par Over-blog, l'hébergeur de notre blogue. Les incidents se multiplient et nous envisageons de trouver une autre solution pour déboucher sur un site plus performant. En attendant, voici l'intégralité de notre Lettre n° 13.

 

 

Lettre n° 13 – Bonne année 2010

Chesterton

Un Nommé Chesterton

Le blogue de l'Association des Amis de Chesterton


Chers amis de G.K. Chesterton,

I

Nos vœux et les nouvelles du blogue Un Nommé Chesterton

II

Les nouvelles parutions prévues

III

L'Association des Amis de Chesterton : un appel

I.

Il y a longtemps que nous vous avons envoyé une Lettre d’information et il ne nous paraissait pas possible de démarrer une nouvelle année sans vous adresser cette missive. À ce sujet, permettez-nous de vous adresser nos vœux pour une très bonne année 2010, qui sera elle aussi, marquée par plusieurs événements chestertoniens. À cet égard, l’année que nous venons de quitter fut un bon crû : plusieurs publications de livres de Chesterton dont nous vous avons tenu informé sur ce blogue ; création de l’Association des Amis de Chesterton ; réussite de la Table-ronde au Collège des Bernardins au mois d’octobre, organisée en collaboration avec The Chesterton Institute.

Ferons-nous mieux en 2010 ?

Nous le souhaitons, mais tout dépend de vous.

Comme vous l’avez remarqué, le blogue Un Nommé Chesterton a pris une cadence plus lente. Actuellement, nous sommes pris par des travaux qui occupent une grande partie de notre temps et, de ce fait, nous sommes contraints à ralentir la mise à jour du blogue. N’empêche ! Nous continuerons par ce biais de vous informer de l’actualité concernant Chesterton en France et dans le monde (et elle promet d’être nourrie) ainsi que de continuer à présenter l’œuvre de notre écrivain et son histoire. Notre ambition est aussi de parvenir à élargir – enfin – cette année aux écrivains qui entrent en syntonie avec l’œuvre chestertonienne.

II.

Mais 2010 s’annonce déjà sous les meilleurs auspices. Au programme :

– Parution, fin février, aux éditions de l’Homme Nouveau d’un inédit de Chesterton, un livre au ton inhabituel chez G.K.C : Utopie des usuriers. Il s’agit d’un petit essai vigoureux, politique et social, qui entre en résonance avec notre époque, à bien des égards.

– Parution, en mars, aux éditions Climats (groupe Flammarion) d’une nouvelle traduction d’Hérétiques et d’Orthodoxie, les deux essais phares de GKC. C’est un événement qu’il ne faudra absolument pas rater. Il y avait des années que ces deux ouvrages n’étaient plus disponibles en librairie, à part dans une édition reprint.

– La traduction française du Saint Thomas de Chesterton est actuellement en train d’être revue et le livre devrait paraître en 2010, avec une préface.

Un ensemble d’articles plus littéraires de Chesterton sont actuellement en préparation pour paraître chez un éditeur bien connu dans les milieux littéraires.

Les textes de Chesterton concernant la fête de Noël et cette période bénite sont aussi en préparation chez un autre éditeur. Noël 2010 se déroulera donc avec Gilbert Keith. Profondeur, sourire et bonne humeur seront au rendez-vous. Et vous ?

III.

Dans plusieurs de ces cas, l’association des Amis de Chesterton est largement impliquée. Aussi, permettez-moi, pour terminer, de lancer un vigoureux appel.

La création de cette association a été bien accueillie et parmi les premiers membres, plusieurs personnalités n’ont pas hésité à nous rejoindre, nous offrant ainsi un véritable encouragement. Nous remercions tous les membres connus ou non de ce geste de confiance.

Mais si nous voulons accentuer notre effort pour offrir au public français des textes inédits de Chesterton, pour que son œuvre continue d’être éditée par des éditeurs français, il nous faut encore davantage de membres. C’est aussi à ce titre que nous pourrons renouveler l’organisation de manifestation du type de celle des Bernardins qui a été connue et appréciée bien au-delà des milieux normalement concernés par Chesterton. Si de nouveaux ouvrages concernant Chesterton sont annoncés aujourd’hui, on peut y voir un fruit de ce Colloque. De son côté, The Chesterton Institute désire renouveler l'opération. Mais serons-nous au rendez-vous ?

C'est pourquoi, nous avons besoin de vous ! Si chacun de ceux qui reçoivent cette lettre d’information adhérait à l’association, nous pourrions décupler notre action. En ce début d’année, permettez-moi de vous inviter à nous rejoindre. Vous pourrez bénéficier ainsi du Bulletin de l’association qui va prochainement paraître et du premier Cahier de l’association. Vous trouverez les indications pratiques ci-dessous. Merci de votre réponse.

A bientôt donc.

Philippe Maxence

 Président de l’Association des Amis de Chesterton

 Aux bons soins des éditions de l’Homme Nouveau

 10, rue Rosenwald, 75015 Paris.

 Tél. : 01 53 68 99 72

 Courriel : amis.de.chesterton@free.fr

Les membres du collège des associés règleront une cotisation annuelle de 15  € (ou seulement 10  €, s’ils sont prêtres, religieux, étudiants, chômeurs) : ils recevront gracieusement et tous les trimestres dans la boîte à lettres de leur messagerie informatique, et au format PDF, le Bulletin de l’Association sur l’actualité chestertonienne en France et à l’étranger (on pourra en recevoir la version papier moyennant un supplément de 4 € pour participer aux frais postaux). Toutefois, le service du Cahier annuel de l’association, qui comprendra articles sur Chesterton et inédits en français de l’écrivain, ne pourra leur être assuré que s’ils acquittent une cotisation de 25  €. Les membres bienfaiteurs, qui règlent une cotisation annuelle de 100  €, auront le service gracieux du Cahier annuel qu’ils recevront dans sa version numérotée – tirage dit “de tête” et limité. Ils bénéficieront aussi du service de la Lettre d’information sous la forme qu’ils indiqueront. Il sera toujours possible aux associés comme aux bienfaiteurs de se procurer, dans la mesure du stock disponible, des exemplaires supplémentaires du Cahier, moyennant 13  € pour l’édition courante ou 30  € pour l’édition numérotée.

Un moyen d’aider l’association consiste aussi à lui commander les ouvrages suivants : Pour le réenchantement du monde. Une introduction à Chesterton de Philippe Maxence (Ad Solem), 20 €; L'Univers de Chesterton, petit dictionnaire raisonné de Philippe Maxence (Via Romana), 24 €; Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste de G.K. Chesterton (éditions de L'Homme Nouveau), 22 €.

Les frais de port sont offerts par l’association.

Nous mettons aussi à la disposition de nos amis un service de recherche de livres épuisés, français ou anglais, de Chesterton. N’hésitez pas !

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